Consultation publique sur l’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les Départements d’Outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte La présente consultation publique a pour objet de recueillir l’avis des acteurs sur les questions liées à l’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les départements d’Outre-mer (DOM), à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte. La première partie concerne l’objet et les modalités de la consultation. La deuxième partie présente des informations générales sur la situation dans les départements d’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et la Réunion), à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte dans le domaine des mobiles, ainsi que des informations utiles sur les systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération. Il s’agit en particulier d’éléments qui pourraient aider les acteurs à répondre à certains points de la troisième partie. La troisième partie de la consultation présente les questions liées aux conditions générales et modalités d’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les DOM, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte (calendrier, schéma et modalités d’attribution des autorisations). I- OBJET ET MODALITES DE LA CONSULTATION L’Autorité souhaite recueillir, au travers de cette consultation, les avis de tous les acteurs concernés, en particulier les opérateurs, les collectivités locales, les industriels et les consommateurs, sur tous les aspects liés à l’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les départements d’Outre-mer, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte. Pour faciliter le traitement des réponses, chacun des principaux thèmes abordés est suivi d’une liste de questions numérotées. Les réponses pourront se limiter à un ou plusieurs des thèmes et les acteurs qui souhaitent s’exprimer sur des points qui n’auraient pas été identifiés sont invités à le faire. Le caractère confidentiel de tout ou partie des documents transmis devra être explicitement indiqué. Les informations relevant du secret des affaires seront référencées, le cas échéant, par des annexes confidentielles. Les réponses devront être transmises avant le 30 avril 2002 par voie postale, par télécopie ou courrier électronique au choix : - par voie postale : Autorité de régulation des télécommunications - par télécopie : Autorité de régulation des télécommunications - via le courrier électronique, en précisant l’objet " Réponse à la consultation publique 3G Outre-Mer " et en l’adressant à gerard.lescure@art-telecom.fr
Renseignements Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de l’unité opérateurs mobiles : Gérard Lescure Tantely Randriamanantena Ce document est disponible en téléchargement sur le site de l’Autorité : www.art-telecom.fr
II- INFORMATIONS GENERALES SUR LA SITUATION DANS LES DOM ET SUR LES SYSTEMES DE TELECOMMUNICATIONS MOBILES DE TROISIEME GENERATION 1. Bilan de l’introduction, dans les départements d’Outre-Mer, de la concurrence dans la radiotéléphonie de deuxième génération GSM Longtemps caractérisée par la seule présence du groupe Cegetel (SFR), à la Réunion depuis 1995, et celle du groupe France Télécom (Orange), dans les Antilles depuis 1996, la téléphonie mobile de deuxième génération GSM a vu sa présence renforcée dans les DOM à la fin de l’année 2000. En effet, suite à la demande de nombreux acteurs et à la publication par l’Autorité d’un appel à commentaires en juillet 2000, quatre opérateurs nouveaux ont été autorisés à exploiter un réseau et commercialiser le service GSM au public. À la date du présent appel à commentaires, six sociétés sont autorisées :
D’autres dossiers, en cours d’instruction, pourraient compléter cette offre. On peut noter par ailleurs la présence, dans les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy (Guadeloupe), des opérateurs Saint-Martin Mobiles (AMPS) et Dauphin Télécom (DECT). L’ouverture commerciale de ces nouveaux réseaux, quoique non encore effective pour certains d’entre eux, a engendré une progression importante du taux d’équipement de la population en radiotéléphone des DOM, qui dépasse aujourd’hui celui de la métropole. Par ailleurs, deux opérateurs ont été autorisés à exploiter un réseau et commercialiser le service GSM au public : la société SAS SPM Télécom à Saint-Pierre et Miquelon et la SRR à Mayotte.
2. Bandes de fréquences et normes pour la troisième génération La Conférence administrative mondiale des radiocommunications (CAMR) de l'UIT de 1992 a désigné, au plan mondial, la bande de fréquences 1885-2025 MHz et 2110-2200 MHz, soit 230 MHz, comme bande d'accueil pour les services mobiles de troisième génération (IMT 2000). La partie la plus importante de cette bande (170 MHz) est réservée à la composante terrestre, la composante satellite ayant vocation à occuper la sous-bande 1980-2010 MHz et 2170-2200 MHz (60 MHz). Au plan européen, le Comité Radio (ERC) de la Conférence européenne des postes et télécommunications (CEPT) a identifié en juin 1997 une bande dite " bande cœur " pour ces systèmes, à savoir :
Les deux appels à candidatures 3G pour la France métropolitaine ont porté sur les bandes de fréquences 1900-1980 MHz et 2110-2170 MHz, soit 140 MHz. Ces bandes constituent les bandes d’accueil des systèmes mobiles de troisième génération en France métropolitaine et dans les DOM. Des bandes d’extension sont prévues et pourraient être attribuées ultérieurement, en fonction de leur libération par leurs utilisateurs actuels et des besoins du marché. Dans le cadre des travaux de normalisation dont elle trace les grandes lignes, l'UIT a été amenée à choisir cinq interfaces radio terrestres pour les systèmes mobiles de troisième génération, qui se trouvent de ce fait " labellisées " IMT 2000. L'UMTS constitue la version définie par le 3GPP, forum de normalisation qui regroupe plusieurs instituts de normalisation européen (ETSI), japonais (ARIB, TTC), coréen (TIA) et américain (T1), qui en élabore les spécifications techniques. La Commission européenne préconise que les réseaux 3G devront être conformes à une ou plusieurs normes d'interface radio terrestre de la famille IMT 2000 et qu'au moins l'un des réseaux, dans chaque état de l’Union, devra être conforme à l'interface UMTS. Concernant la norme UMTS, deux modes d’exploitation sont possibles : L’existence d’une quantité finie de ressources en fréquences introduit une limitation intrinsèque du nombre d’opérateurs possibles. 3. Procédure d’introduction de la troisième génération en métropole À l’issue d’une phase de large consultation avec les acteurs, l’Autorité a défini, par une décision du 28 juillet 2000, les modalités et les conditions d’attribution des autorisations pour l’introduction en France métropolitaine des systèmes mobiles de troisième génération (3G). Cet appel à candidatures, basé sur la soumission comparative, a été publié par le ministre chargé des télécommunications le 18 août 2000. Il prévoit notamment :
Les deux candidats ayant déposé un dossier dans le cadre de cette première procédure, Orange France et SFR, ont été retenus par l’Autorité et se sont vus attribuer une autorisation 3G en France métropolitaine le 21 août 2001. À la suite, notamment, de l’évolution des conditions financières de l’introduction de la troisième génération en métropole, une seconde procédure sur la base d’un appel à candidatures, quasiment identique à la première, a été lancée le 29 décembre 2001, afin d’attribuer les deux autorisations 3G non pourvues, en France métropolitaine. Le calendrier de ce second appel à candidatures fixe la date limite de dépôt des dossiers de candidatures au 16 mai 2001 et prévoit la publication par l'Autorité du compte rendu et du résultat motivé de la sélection avant le 30 septembre 2002. Les décalages dans le développement de l’UMTS conduisent à estimer que l’ouverture des réseaux 3G en vraie grandeur en métropole devrait intervenir fin 2003 - début 2004. 4. Le calendrier prévisionnel de la libération des fréquences pour les systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les DOM L’Autorité s’est penchée dès la fin 2000 sur le problème de la disponibilité des fréquences pour la téléphonie mobile 3G dans les DOM. Dans un cadre institutionnel impliquant notamment l’Agence Nationale des fréquences (ANFr), les premiers travaux en vue d’un dégagement des fréquences correspondantes ont été lancés auprès des utilisateurs actuels du spectre (Ministère de la Défense, France Télécom (FT), Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR)). Ces travaux préliminaires ont été conduits, sur la base de la perspective de la disponibilité pour la 3G de 2*40 MHz pour la mi-2003 sur des zones significatives des DOM, et de toute la bande cœur pour la fin 2004. Le présent appel à commentaires devra notamment confirmer le calendrier des besoins techniques des acteurs intéressés à déployer des réseaux de troisième génération dans les DOM. III- QUESTIONS SUR LES CONDITIONS GENERALES ET LES MODALITES D’INTRODUCTION DES SYSTEMES DE TELECOMMUNICATIONS MOBILES DE TROISIEME GENERATION DANS LES DOM, A SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET A MAYOTTE Un des objets de cette consultation est de recenser les opérateurs potentiels intéressés par le déploiement des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération dans les DOM, à Saint-Pierre et Miquelon et à Mayotte.
A- Conditions générales du processus d’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération 1. Calendrier d’introduction des systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération L’identification du calendrier pour l’autorisation d’opérateurs de systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération est nécessaire dès à présent afin notamment de confirmer et préciser les bases retenues pour les travaux de mise à disposition des fréquences pour ces systèmes.
2. Besoins en fréquences par opérateur et nombre d’autorisations possibles
3. Attribution par département ou attribution globale L’Autorité souhaite recueillir l’avis de tous les acteurs concernés sur l’opportunité de mener une procédure séparée pour chaque département, d’en regrouper certains ou d’avoir une procédure unique pour tous les DOM, Saint-Pierre et Miquelon et Mayotte, notamment au regard des objectifs d’aménagement du territoire, de développement de la concurrence et de l’innovation au bénéfice des utilisateurs.
B- Modalités d’attribution des autorisations
C- Conditions d’attribution des autorisations de systèmes de télécommunications mobiles de troisième génération
D- Autres points Les acteurs sont invités à s’exprimer sur tout autre point qu’ils estiment pertinent dans le cadre de cet appel à commentaires. DECT : Digital Enhanced
Telecommunication ( Télécommunications numériques
sans cordon améliorées) Norme ETSI |