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 | SPÉCIAL 5G | Novembre 2018 | |  |
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Le premier coup de téléphone mobile a été passé en 1973, il y a à peine 45 ans. Depuis les générations mobiles se succèdent… et face à une demande grandissante d’applications et de connectivité, le rythme s’accélère. La course internationale à la 5G est ainsi déjà lancée que la 4G n’a pas encore fini ses déploiements !
La 5G constitue autant une évolution qu'une révolution. Évolution, car ses premiers usages annoncés consistent surtout à densifier les réseaux mobiles 4G et à compléter les couvertures en très haut débit fixe. Mais, par ses innovations, sa flexibilité et ses gains en débit spectaculaires, la 5G est aussi une révolution industrielle : un formidable levier pour la numérisation des filières industrielles, les « verticales », qui seront son principal marché au-delà des particuliers. Cet enjeu économique rend son déploiement rapide particulièrement important pour la Nation.
En la matière, la France n’est, pour l’instant, pas en retard. L'attribution des fréquences est déjà bien engagée : la bande 700 MHz est déjà allouée, les procédures pour les bandes C et L et les bandes millimétriques pourront être lancées en 2019, pour une ouverture commerciale en 2020. Mais les fréquences ne font pas tout. L’organisation de nouveaux écosystèmes, les expérimentations indispensables de « use cases » nécessitent aussi que les opérateurs comme les « verticales » soient bien au rendez-vous : l’engagement de tous, pour tester configurations économiques d’usage autant que faisabilité technique, est primordial.
L’Arcep est consciente que son rôle ne doit pas seulement être celui d’un allocataire de ressources, mais aussi celui d'un facilitateur. Elle y est engagée avec des moyens et un calendrier exigeant. La balle est dans le camp des acteurs économiques pour ne pas rater le virage des industries et services du futur.
Pierre-Jean Benghozi, membre du collège de l'Arcep
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La régulation en action
Quelles modalités et conditions d’attribution pour les fréquences 5G ? L’Arcep sonde le marché
Pour répondre à des besoins et des usages novateurs, la 5G nécessite de recourir à de nouvelles fréquences, en particulier dans les bandes hautes, pour accroître la capacité et les débits des réseaux mobiles. Les bandes 3,4-3,8 GHz, 26 GHz et 1,4 GHz sont concernées.
En vue de préparer les attributions, l’Arcep a lancé une consultation publique.
Principaux points sur lesquels les contributions sont attendues :
- les performances de la 5G et les usages qu’elles permettront en faveur de l’innovation et la compétitivité (réalité augmentée, véhicule connecté, etc.) ;
- les besoins des différents types d’acteurs (opérateurs, verticaux, etc.) ;
- le type et le contenu des futures autorisations, notamment leurs potentielles obligations de couverture ou de réponse aux besoins des industriels ;
- les quantités de fréquences disponibles, bande par bande et le calendrier d’attribution.
Opérateurs, équipementiers, collectivités territoriales, acteurs industriels, le succès de la 5G viendra de la mobilisation de tous. Exprimez-nous vos besoins et partagez vos idées en la matière jusqu’au 19 décembre en répondant à cette consultation publique !
La consultation publique
Le plan de bataille de l’Arcep sur la 5G
L'Arcep détaille sa consultation sur l'attribution des nouvelles fréquences 5G à NextINPact
Fréquences 5G : l'Arcep face aux choix techniques, un acteur unique envisageable - NextiNPact
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En vue
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François Rancy, directeur du Bureau des radiocommunications de l'UIT
François Rancy a été, de 2010 à 2018, le directeur du Bureau des radiocommunications de l’Union internationale des télécoms (UIT), l'institution des Nations Unies dédiées aux télécoms. Un rôle primordial, qui assure notamment l'utilisation rationnelle, équitable et efficace du spectre des fréquences radioélectriques dans le monde.
Il a activement participé à l’organisation des conférences mondiales des radiocommunications (CMR) : tous les trois ou quatre ans, plus de 180 pays se réunissent afin d'examiner ou de réviser le Règlement des radiocommunications, le traité international régissant l'utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites.
La prochaine CMR, fin octobre 2019 en Egypte, permettra d’identifier les bandes de fréquences (notamment millimétriques) qui pourront être dédiées à la 5G au niveau international. Un rendez-vous très attendu.
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Ailleurs dans le monde
Tour d’horizon – La 5G en Europe, aux États-Unis et en Asie
En Europe
Plusieurs pays en Europe ont commencé à attribuer un panel des fréquences identifiées pour le déploiement de la 5G. L'Italie est à ce jour le seul pays européen à avoir attribué toutes les fréquences "pionnières" de la 5G, des fréquences basses (700 MHz) en passant par les fréquences intermédiaires (3,5 GHz) jusqu'aux fréquences dites "millimétriques" (26 GHz) qui permettent les débits les plus révolutionnaires promis par la 5G, avec néanmoins une portée beaucoup plus limitée que les fréquences aujourd'hui utilisées par les réseaux mobiles.
Autre exemple : en Allemagne, 100 MHz dans la bande 3,5 GHz vont être réservés pour les usages liés aux verticaux et acteurs régionaux.
Quelles sont les fréquences 5G attribuées à ce jour en Europe ? Réponse sur cette carte!
Aux États-Unis
Les fréquences « millimétriques » dans les bandes 24 GHz et 28 GHz font l’objet d’attribution, sous forme d’enchères, dès ce mois de novembre. Par ailleurs, la bande 600 MHz est déjà en cours d'attribution à un opérateur mobile (TMO-US) pour déployer la 5G dans les bandes basses. L’opérateur coopère avec les télédiffuseurs afin de leur permettre de libérer la bande le plus efficacement possible.
En Asie
La Corée du Sud a attribué en juin 2018 des fréquences dans les bandes 3,5 GHz et 28 GHz aux trois opérateurs mobiles du pays.
En Chine, les bandes 3,4 ‑ 3,6 GHz et 4,8 ‑ 5,0 GHz et les bandes 26 GHz et 40 GHz devraient être attribuées au second semestre 2019.
Le Japon, lui, n'a pas encore donné le calendrier des attributions, bien que la 5G soit annoncée pour les Jeux Olympiques de Tokyo à l'été 2020.
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L'Arcep raconte
Le mois dernier, l’Arcep actualisait son plan de bataille pour la 5G en France. Les actions mises en oeuvre par l’Autorité pour le mener à bien sont diverses et multiformes. Presque tous ses services sont donc mobilisés.
Voici un petit passage en revue des équipes de l’Arcep impliquées pour faire de la 5G une réalité en France d’ici quelques mois :
- la direction « mobile et innovation ». Les équipes accompagnent depuis près d’un an les expérimentations 5G sur le territoire. Elles ont également préparé la consultation publique publiée en octobre dernier sur les modalités et conditions d’attribution des fréquences, avant d’organiser la procédure d’attribution qui se déroulera en 2019 ;
- la direction « fibre, infrastructures et territoires » est aussi concernée par le sujet car la fibre va avoir un rôle primordial dans le déploiement de la 5G en tant qu’infrastructure de support ;
- la direction « Europe et international » s’investit activement dans les travaux du BEREC, l’organe des régulateurs européens des télécoms, qui a fait de la 5G une de ses priorités. Elle effectue aussi tout un travail de veille sur le sujet et rencontre régulièrement les acteurs européens et internationaux impliqués ;
- l’Arcep a initié à l’été 2018 une nouvelle réflexion qui vise à anticiper les réseaux du futur pour adapter au mieux son métier de régulateur. Ce travail prospectif, porté par la direction « économie, marchés et numérique », dressera un tableau d’ensemble des évolutions et révolutions des réseaux d’ici cinq à dix ans : architecture des réseaux de plus en plus agile, nouveaux paradigmes de gestion du spectre… La 5G est un sujet incontournable. Pour mener à bien ce travail, l’Arcep s’est entourée d’un comité scientifique (en savoir plus sur le comité scientifique).
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On vous donne rendez-vous
« J’alerte l’Arcep » : premier bilan ! | 11 décembre 2018 à Paris
L’Arcep organise une conférence de presse à l’occasion de la première année de sa plateforme de signalements « J’alerte l’Arcep ».
Combien d’alertes ont été reçues ? Quels sont les problèmes les plus fréquemment remontés à l’Autorité aussi bien par les particuliers que par les entreprises ? Que fait l’Arcep de ces remontées ? Que prévoit l’Arcep pour faire évoluer cet outil ?
Toutes les réponses le 11 décembre !
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30 novembre à Paris
AdTech Summit
« Quelle équité dans l'accès aux données ? » C’est sur ce thème que Sébastien Soriano, président de l’Arcep, prendra la parole lors de l’AdTech Summit. L’AdTech Summit, c’est le tout nouveau rendez-vous destiné à l’écosystème de la publicité digitale et de ses technologies organisé par l’association IAB France.
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3 décembre à Paris
Présentation du Baromètre du numérique 2018
Le Baromètre du numérique, c’est LA référence en matière d’usages numériques des Français. Rendez-vous début décembre pour tout savoir sur le terminal préféré des Français ou encore leur utilisation d’internet. Martine Lombard, membre du collège de l’Arcep présentera et analysera les résultats.
Cette étude statistique est réalisée chaque année depuis 2007 par le CREDOC pour l’Arcep, le Conseil général de l’économie et l’Agence du numérique. Les onze années de données sont mises à disposition en open data.
En présence de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'État chargé du Numérique.
Du 3 au 9 décembre 2018 à Lille
L’IoT Week by CITC
L’IoT Week by CITC, c’est une semaine de manifestations consacrées aux innovations et aux technologies du futur dans les secteurs de l’industrie du futur, de la ville et de la société, organisée cette année à Lille et en région Hauts-de-France. Au programme : des masterclasses, des conférences ou encore des hackathons…
Pierre-Jean Benghozi, membre du collège de l’Arcep, participera plus particulièrement à une journée consacrée à « L’internet des objets au quotidien ». Ce sera le 6 décembre, chez Euratechnologies, à Lille.
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6 et 7 décembre à Prague
Plénière du BEREC, le groupe des régulateurs télécoms européens
C’est à Prague qu’aura lieu la dernière réunion plénière du BEREC de l’année. Y sera adoptée la position commune des États membres sur la couverture mobile ainsi qu’un projet de position commune sur le partage d’infrastructures.
C’est lors de cette réunion que sera également élu le président du BEREC pour l’année 2020.
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