Mars

Les titres de la presse du mardi 7 mars 2023

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REGULATION

Impact environnemental du numérique

• « Christophe Bechu, Agnès Pannier-Runacher et Jean-Noël Barrot reçoivent l’évaluation prospective de l’ADEME et  de l’ARCEP sur l’impact environnemental du numérique en 2030 et 2050 / Sans action pour limiter la croissance de l’impact environnemental du numérique, l’empreinte carbone du numérique pourrait tripler entre 2020 et 2050 / La combinaison de mesures de sobriété et d’écoconception permettrait de réduire l’impact environnemental du numérique » : Communiqué Arcep

• Après la publication en 2022 des deux premiers volets de leur étude évaluant l’impact actuel du numérique dans son ensemble, l’ARCEP et l’ADEME ont remis au Gouvernement le troisième et dernier volet portant sur l’étude prospective sur l’empreinte environnementale du numérique en France à l’horizon 2030 et 2050 / Des leviers d'action pour réduire l'impact environnemental du numérique dès 2030 : allongement de la durée de vie des terminaux et systématisation de l'écoconception / A horizon 2050 : des impacts très variables suivant les scénarios retenus (cdurable.info, La Correspondance de la Presse)

• Sans action, l'empreinte carbone du numérique en France pourrait tripler d'ici à 2050 / Le secteur qui rejetait 17 millions de tonnes équivalent CO 2 en 2020 pourrait en émettre trente ans plus tard près de 50 millions / Pour tenter d’éviter d’en arriver là, l’ARCEP et l’ADEME proposent quatre scénarios différents dont le plus optimiste baptisé "Génération frugale" repose sur un avertissement : "la transition est conduite principalement grâce à la frugalité par la contrainte et par la sobriété" (Les Echos, AFP, Economie Matin, archImag)

• Pour l’ADEME et l’ARCEP, la réduction de l’impact carbone du numérique implique de limiter les usages / Le troisième volet de leur étude conjointe, fait la part belle aux équipements, qui « représentent 79 % de l’empreinte carbone du numérique ». Mais la consommation des services numériques n’est pas oubliée, notamment dans le scénario « Génération frugale » – le plus ambitieux – qui prévoit de diviser par deux l’empreinte carbone du numérique d’ici à 2050. Il implique de « systématiser l’écoconception logicielle à toutes les couches de fonctionnement des écosystèmes », tout en faisant en sorte que les industries se détachent du « tout connecté ». Dans ce scénario, les loisirs numériques et les logiciels sont également soumis à des impératifs de sobriété, ce qui revient à limiter les usages, tout en rationalisant la consommation des données / Une position à rebours de celle du gouvernement, prompt à mettre en avant le rôle du numérique dans la réduction de l’empreinte carbone globale (Contexte)

• Le numérique prié de réduire son impact environnemental / « Le numérique ne peut s’exonérer des efforts de réduction de son impact », indique Laure de La Raudière, présidente de l’ARCEP. « Si rien n’est fait, les émissions de CO2 pourraient augmenter d’environ 50 % d’ici à 2030, et la consommation de ressources minérales de 15 % », indique Anne Yvrande-Billon, Directrice Economie, Marchés et Numérique à l'ARCEP / Le gouvernement et l’ARCEP attendent par exemple beaucoup du passage à la fibre, quatre fois moins énergivore que le réseau cuivre. Michel Combot, directeur général de la Fédération française des télécoms, souligne aussi que dans le cadre de l’engagement de neutralité carbone en 2040 lancé par les opérateurs, le secteur a donné le coup d’envoi de nombreux chantiers visant à rendre ses équipements plus durables (Le Figaro)

• Climat : les émissions liées à nos smartphones ou à nos téléviseurs pourraient être multipliées par cinq d’ici 2050 / Le développement du numérique tel qu’il existe aujourd’hui ne sera donc pas durable / « L’innovation n’est pas l’ennemi de la décarbonation mais en est un des leviers», a pointé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, ce lundi, lors de la présentation de l’étude ADEME-ARCEP, en citant pêle-mêle la 5G et les low-tech, ces technologies faciles à fabriquer et qui nécessitent peu de ressources. La bombe numérique peut encore être désamorcée (Libération)

• Le panorama dressé par les deux institutions appelle à davantage maitriser les usages pour instaurer une « sobriété numérique »  durable / Aujourd’hui, 79% de l’empreinte carbone du numérique provient de nos équipements, environ 16% des centres de données / 300 kilos de déchets numériques par personne en un an / Vers une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de 45% à horizon 2030 (Maire Info, Radio France)

• Avec l’augmentation du nombre de smartphones, téléviseurs et objets connectés, l’empreinte environnementale du numérique pourrait exploser dans les années à venir / Une utilisation tous azimuts des équipements numériques, compensée par des technologies de captage et stockage du carbone, encore embryonnaires – conduirait à une multiplication par 4,7 (+ 372 %) de l’empreinte carbone du secteur / Écoconception insuffisante (La Croix)

• L’ADEME et l’ARCEP plaident pour un numérique responsable à des entreprises de plus en plus convaincues que les initiatives dites « vertes » ne doivent plus relever de l’écoblanchiment, mais d’une véritable stratégie responsable à long terme, mesurable grâce à des indicateurs et vérifiable par des organismes indépendants / La prise de conscience est généralisée et devrait accélérer les initiatives des entreprises du numérique (IT Social)

• Empreinte environnementale du numérique : l'impossible sobriété, notamment à cause de la croissance des objets connectés. Ce qui va poser le problème de la disponibilité et de la dépendance aux ressources et aux métaux stratégiques pour les fabriquer, surtout à partir de 2030 / On est donc face à un choix de société : le tout numérique en espérant que cela contribue à la neutralité carbone générale mais en allant dans le mur au niveau des ressources, ou l'abandon d'un système dans lequel on glisse déjà, où l'IoT est omniprésent et nécessite l'extension sans fin des réseaux mobiles, mais avec un objectif de sobriété qu'on se demande comment atteindre / L'ARCEP et l'ADEME plaident pour un numérique durable chimérique (L’Usine Digitale, Le Monde Informatique)

• Les émissions liées au numérique pourraient tripler en France d'ici à 2050. L'éviter reviendrait à réduire drastiquement la consommation électrique de nos équipements, à doubler leur durée de vie et à en limiter sérieusement l'usage / « Le secteur du numérique ne s'inscrit pas dans une dynamique de décarbonation et de réduction des impacts environnementaux » souligne le rapport ADEME-ARCEP / Le Haut Comité pour le numérique écoresponsable (HCNE) doit intégrer les travaux de l'ARCEP et de l'ADEME aux réflexions du nouveau groupe de planification écologique consacré au numérique « dans les semaines qui viennent ». L'ensemble déterminera ainsi les objectifs du secteur à fixer au sein de la prochaine Stratégie nationale bas carbone (SNBC) (Actu Environnement, Satellifacts)

• Réparabilité, usages sobres… Un état des lieux du numérique pour mieux le décarboner / Une feuille de route en préparation / 7 bonnes actions pour réduire le poids de son logiciel CRM sur l’environnement (Ouest France, GreenUnivers,  carenews.com)

• Numérique durable en entreprises : et demain ? / “Green for Tech” vs “Tech for Green” / Le numérique durable comme valeur ajoutée pour les entreprises de demain / Le numérique durable, une opportunité pour un futur responsable / Un dossier suivi de près par le gouvernement (mondedesgrandesecoles.fr, rsedatanews.net)

• Le décret sur la fiscalité de la consommation des data centers « est en cours d’élaboration et devrait être soumis à consultation prochainement » / Lors de la remise du troisième volet du rapport ADEME-ARCEP sur l’impact environnemental du numérique, à Bercy lundi 6 mars, le ministre délégué au Numérique Jean-Noël Barrot a dit vouloir être « exigeant » sur l’application de la PPL Chaize, dont les décrets prennent du retard. « On pourrait réduire de 8 % la consommation électrique des data centers en appliquant de nouvelles normes ». (Contexte)

Régulation du numérique

• Le numérique, priorité de l'Autorité de la concurrence pour les deux prochaines années / L'ADLC a publié sa feuille de route pour 2023-2024 / Focus sur le cloud et les données personnelles / L'Autorité de la concurrence renforce sa collaboration avec plusieurs régulateurs français : la Cnil (données personnelles), l'Arcom (médias), l'Arcep (télécoms), et l'ANJ (jeux et paris en ligne) (L’Usine Digitale, Siècle Digital)

People

• Walid Chaiehloudj, professeur de droit privé, intègre le collège de l’Autorité de la concurrence en tant que personnalité qualifiée (Contexte)

EN FRANCE

Télécoms

• Les sociétés Orange et Orange Caraïbe devront finalement verser 179,64 M€ à Digicel / Une histoire de vieille de 19 ans ! (ActuMédias Outre-Mer)

Presse

• En difficulté, des hebdomadaires contraints de transformer leur modèle économique / Baisse de la pagination, augmentation du prix en kiosques, accélération de la transition numérique, diversification… Les « news mag » français cherchent la martingale pour faire face à la baisse de la diffusion (Le Monde)

Usages numériques

• Apple, Samsung et Sony ne veulent pas d’un message de prévention sur l’emballage de leurs écrans / Les fabricants critiquent vertement la proposition de loi qui souhaite imposer un message d’avertissement contre l’usage excessif des smartphones et des tablettes chez les enfants (L’Informé)

• L'Assemblée nationale adopte la proposition de loi visant à garantir le respect du droit à l'image des enfants face aux dérives de certains parents qui les exposent excessivement sur les réseaux sociaux (AFP)

A L'INTERNATIONAL

Opérateurs

• Télécoms, Telecom Italia, Vivendi, KKR : le téléphone dans l'artichaut / Le temps presse pour Telecom Italia. La séparation du réseau devient urgente face à l'insoutenabilité d'une dette de 25,4 milliards d'euros / L’opérateur a jusqu'à la fin mars pour soupeser les deux offres de KKR et du tandem CDP-Macquarie qui, s'élevant autour de 20 milliards d'euros, apparaîtront de toute façon insuffisante à Vivendi qui en souhaitait initialement 10 milliards de plus (Crible – Les Echos)

• Telecom Italia : l'État, via la Caisse des dépôts, veut prendre le contrôle du réseau / Elle s'est pour cela associée à la société d'investissement australienne Macquarie / Le gouvernement veut faire passer sous contrôle public le réseau fixe de l'opérateur historique italien. Cette offre concurrence celle déposée en février par le fonds d'investissement KKR, qui doit d'ailleurs être améliorée (AFP)

Gafam

• Les Gafam posséderont bientôt 70% des câbles sous-marins de fibre optique, avec quelles conséquences ? / Une perte de souveraineté européenne (RTBF)

New space

• The impact of satellite trails on Hubble Space Telescope observations / Les constellations de satellites de type Starlink ou OneWeb font des trainées de lumière qui masquent les points de l'univers qui ne peuvent donc être observés correctement (Nature Astronomy, Nextinpact)