2. Caractéristiques techniques de
l'enquête
Configuration de l'enquête
Les enquêteurs munis de mobiles et les enquêteurs
fixes s'appellent entre eux sur les différents réseaux
de téléphonie mobile à tester.
Ils testent l'obtention de l'appel (absence d'échec),
le maintien de la communication pendant 2 minutes (absence de
coupure) et la qualité auditive de la communication. Les
appels sont passés dans les deux sens : fixe vers
mobile (1/3) et mobile vers fixe (2/3).
En cas d'échec ou de coupure dans les 5 premières
secondes, une deuxième tentative est effectuée immédiatement.
Deux configurations sont testées : essais
en voiture, avec un mobile portatif monté sur un kit " mains
libres " ; essais piétons en extérieur
ou à l'intérieur de bâtiments, avec un mobile
portatif tenu à la main.
Pour les essais en voiture, les tests sont menés
simultanément sur les différents réseaux
à tester, depuis le même véhicule. Lorsque
plusieurs réseaux sont testés, un enquêteur
mobile et un fixe assurent les essais sur 2 réseaux. Le
3ème réseau, quand il y a lieu, est testé
par deux autres enquêteurs, l'un mobile et l'autre fixe.
Pour les tests piétons, les communications
sont passées par le même enquêteur, soit simultanément
pour les tests sur 2 réseaux, soit successivement pour
les tests sur 3 réseaux. Pour ces derniers, dans le cas
des mesures effectuées en déplacement (50% des tests
en extérieur), l'enquêteur mobile effectue exactement
le même parcours, et lance les appels depuis les mêmes
endroits, pour chacun des réseaux. Les essais piétons
en intérieur sont réalisés en 1er
jour (pièces avec fenêtres), à moins de 3
mètres des ouvertures. Ils sont répartis entre les
rez-de-chaussée et les étages, les sous-sols étant
exclus.
Toutes les mesures, tant dans les agglomérations
que sur les axes, ont été effectuées dans
les zones couvertes par les opérateurs, sur la base des
cartes de couverture commerciale fournies par ces derniers. L'enquête
n'est pas destinée à mesurer ou à vérifier
l'étendue de la couverture des réseaux.
Pendant tout le déroulement de l'enquête,
les opérateurs ne connaissaient ni les jours, ni les lieux
où s'effectuaient les mesures. Ils ne connaissaient pas
non plus la liste des villes tirées au sort dans le cadre
des tests menés sur les réseaux Itinéris
et SFR dans les agglomérations de province (tests 2 réseaux).
Echantillon
L'échantillon a été construit
de manière à, d'une part, distinguer les types d'utilisation
et, d'autre part, disposer d'un nombre suffisant de mesures afin
d'obtenir une précision satisfaisante pour chaque type
d'utilisation.
Nota : Pour l'élaboration des résultats dans les agglomérations de 50 000 à 500 000, et de 20 000 à 50 000 habitants, les mesures piétons sont traitées globalement, sans distinction entre extérieur et intérieur. Les agglomérations Pour les tests des réseaux Itinéris, SFR et Bouygues Telecom (tests 3 réseaux) à Paris, Lyon et Nice, les mesures en voiture ont été réalisées en banlieue uniquement. L'agglomération parisienne a été traitée isolément, et un autre ensemble de mesures réparti sur Lyon et Nice. Pour les tests des réseaux Itinéris et SFR dans les agglomérations de province (tests 2 réseaux), les agglomérations ont été traitées en 2 sous-ensembles : celles comprises entre 50 000 et 500 000 habitants, au nombre de 100 (les métropoles régionales testées en 1996 ont été exclues), et celles comprises entre 20 000 et 50 000 habitants, au nombre de 120. Parmi ces 2 sous-ensembles, un tirage au sort a été effectué selon la méthode suivante :
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Cette méthode de tirage renforce volontairement la représentation des petites agglomérations par rapport à un tirage où chaque agglomération aurait été affectée d'une probabilité proportionnelle à sa population. Cependant, on a pu vérifier a posteriori qu'un redressement qui reconstitue une représentativité proportionnelle à la population ne joue pas sensiblement sur les résultats (ne modifie que la première décimale des notes et non leur arrondi). Après avoir ainsi déterminé la localisation et le nombre des mesures, un certain nombre de conditions supplémentaires ont été prises en compte :
D'une façon générale, l'extension de chaque agglomération testée correspond à la définition de l'INSEE donnant la liste des communes appartenant à l'agglomération. Dans chaque agglomération, on distingue la " ville ", qui est la commune principale, et la " banlieue " qui correspond au reste de l'agglomération. La répartition des différents tests entre ville et banlieue dépend du type de mesure effectuée.
A Paris, Lyon et Nice, les mesures sont faites uniquement en banlieue. Dans les autres agglomérations leur répartition est de 2/3 dans les villes et 1/3 dans les banlieues.
Les mesures piétons sur 2 réseaux sont réparties pour 2/3 en extérieur et 1/3 en intérieur. Les résultats de ces mesures sont regroupés sous un seul indicateur.
Toutes les mesures piétons en extérieur sont effectuées en zone bâties, y compris en banlieues, en privilégiant les zones fréquentées. Les mesures sont faites sans se déplacer, pour les tests sur 2 réseaux, et pour moitié en se déplaçant pour les tests sur 3 réseaux ou sur 1 réseau. Elles sont réparties pour 2/3 dans les villes et 1/3 en banlieues.
Tous les appels sont passés en 1er jour à moins de 3 mètres des fenêtres, sans se déplacer. Dans certains lieux publics (gares par exemple) la notion de 1er jour n'a pas de sens particulier. Les essais se font alors dans les emplacements fréquentés. Aucune mesure n'est faite en sous sol. Pour les tests sur 3 réseaux et ceux sur le réseau de FTM 1800 à Toulouse, les mesures sont réparties selon le type de bâtiment : 50% dans les lieux ouverts au public, 30% dans les immeubles de bureaux, 20% dans des locaux d'habitation. Une moitié des mesures sont faites en rez-de-chaussée, une moitié en étages. Les tests sur 2 réseaux sont effectués uniquement dans des lieux ouverts au public. Pour les tests sur 3 réseaux (Paris et Lyon-Nice), les mesures sont réalisées pour moitié en villes et moitié en banlieues. A Toulouse, la répartition est de 2/3 en ville et 1/3 dans le reste de l'agglomération. Pour les tests 2 réseaux dans les agglomérations de province, les mesures sont toutes effectuées dans la ville principale. Les axes La sélection des axes (autoroutes et nationales) à tester s'est faite selon les critères suivants :
Les axes répondant à ces critères auraient permis un nombre de mesures supérieur à l'échantillon visé. Une sélection a été donc faite de façon à privilégier les plus forts trafics et assurer une répartition la plus homogène sur le territoire. Pour tenir compte des disparités de trafic routier entre les axes testés, un redressement des résultats des mesures a été effectué a posteriori selon la méthode suivante : classement des axes par trafic décroissant, subdivision en 3 classes égales, et redressement des résultats de chaque classe par un coefficient égal au trafic moyen de la classe par rapport au trafic moyen de l'ensemble.
Notation de la Qualité La qualité auditive est notée par les enquêteurs mobiles et fixes, qui conversent en permanence, selon une échelle à 4 niveaux :
Chaque enquêteur, mobile et fixe, porte une appréciation sur les communications maintenues 2 minutes. N'est retenue que l'appréciation la plus sévère des deux. Dans les résultats publiés, la notion de communication de " qualité correcte " correspond à l'ensemble " qualité parfaite " et "qualité acceptable ".
Des dispositions ont été prises à
la fois pour garantir une appréciation objective de la
qualité de la part des enquêteurs, et pour éviter
les divergences d'évaluation et leurs conséquences
sur les résultats : les enquêteurs ont été
formés spécifiquement pour identifier les perturbations
typiques pouvant survenir sur les réseaux mobiles numériques
et pour qualifier les communications de façon rigoureuse,
notamment à l'aide d'échantillons de communications
enregistrées. Puis, pendant l'enquête, ils sont permutés
régulièrement sur les réseaux à tester.
Au cours des mesures, enfin, ils sont contrôlés par
un superviseur.
Calendrier de l'enquête Les mesures ont été effectuées pendant la période du 1er septembre 1997 au 10 octobre 1997.
Equipes et déroulement de l'enquête Un chef de projet et un superviseur assurent la formation des équipes, l'organisation des itinéraires, le respect des modes opératoires et le bon déroulement de l'enquête. Les tests en voiture sur 3 réseaux sont réalisés par une équipe de 5 personnes (1 chauffeur, 2 enquêteurs mobiles, 2 enquêteurs fixes). Pour les tests sur 2 réseaux et sur le réseau de FTM 1800 à Toulouse, l'équipe est limitée à 3 personnes (1 chauffeur, 1 enquêteur fixe, et 1 enquêteur mobile). Les tests piétons sont réalisés par une équipe de 2 enquêteurs : 1 enquêteur mobile et 1 enquêteur fixe. Au total, 14 personnes ont été mobilisées pour réaliser l'enquête terrain. Les enquêteurs fixes sont basés dans les locaux du cabinet Directique (à Paris). Le travail de chaque équipe est guidé et sécurisé par une application informatique qui rythme les appels, indique le sens de l'appel, etc... Chaque enquêteur fixe effectue la saisie des résultats de mesures et des repères topographiques, selon ses propres informations et celles que lui communique l'enquêteur mobile pendant les communications (en cas d'échec ou de coupure, l'appréciation sur la qualité est communiquée au cours de la communication suivante).
Le matériel utilisé par les enquêteurs
mobiles fait l'objet d'une attention particulière pour
éviter que des problèmes puissent influencer les
résultats des mesures. Tous les essais se font avec des
mobiles 2W (1W pour les tests sur les réseaux DCS 1800)
de même modèle, choisi parmi les plus répandus
sur le marché. L'ensemble du matériel (mobiles,
kits, antennes) est contrôlé par des centres techniques
des opérateurs, plusieurs fois pendant la durée
de l'enquête, et les mobiles sont régulièrement
permutés entre les réseaux à tester.
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