Constat : La courbe de diffusion du radiotéléphone en France est relativement proche de celle des autres grands pays industriels et le niveau de pénétration atteint à fin 97 se situe dans la moyenne.

• Principaux enseignements tirés de la comparaison internationale :

• deux inflexions majeures dans l'évolution de la pénétration ¹ du radiotéléphone :
  • un effet d'entraînement mécanique au passage des 3% de taux de pénétration (effet “ boule de neige ”),
  • un effet d'entraînement concurrentiel avec l'arrivée de nouveaux opérateurs.

• une sensibilité forte au prix
• un rythme et un niveau de développement inverses à la densité de population.

En revanche, pas ou peu de lien avec l'état et le niveau de développement du réseau fixe (du moins dans les pays développés en référence ici).

• Facteurs majeurs susceptibles d'infléchir le développement futur :
  • Facteurs de dynamique :
    • technologiques (nouvelles fonctionnalités, notamment services de données, UMTS dans le plus long terme),
    • concurrentiels (nouvelles modalités d'accès aux réseaux fixes),
    • marketing (couplage d'offres fixe/mobile).
  • Facteurs de ralentissement :
    • pas de décollage des services données,
    • baisse brutale des tarifs fixes (initialisée par l'opérateur historique),
    • maintien d'un haut niveau de tarification des appels "fixe" vers "mobile".

• Scénarios de moyen terme :
  • Trois séries de scénarios :
    • extrapolation,
    • substitution généralisée du fixe par le mobile,
    • complémentarité fixe/mobile.
  • à fin 2002, des taux de pénétration ¹ pouvant varier, selon les scénarios, entre 34% (20,4 millions d'abonnés) et 50% (29,6 millions d'abonnés).

(1) Le taux de pénétration est défini comme le nombre d'abonnés rapporté à la population résidente