Le 3 juin 2022 la France a franchi la barre symbolique des 50% d’accès à internet en France qui proposent de l’IPv6 activé, d’après les estimations Arcep établies à partir des 4 principales sources de données disponibles (Akamai, Apnic, Facebook et Google).
La mesure de l’adoption de l’IPv6 au niveau de l’accès à l’Internet se mesure à partir des 4 principales sources de données disponible dans le monde entier : Google, Akamai, Facebook qui publient des statistiques issues des services qu’ils hébergent et l’Apnic qui a une campagne de test pour mesurer l’IPv6. Afin de fiabiliser au maximum l’information et limiter l’impact des variations des données de l’un ou l‘autre des sources de données, l’Arcep calcul un indicateur global par pays qui est la médiane entre les données Google, Akamai, Facebook et Apnic.
Depuis juin 2020, l’Arcep relève ces indicateurs le premier vendredi de chaque mois pairs et publie le comparatif sur le top 100 des pays avec le plus d’internautes sur https://www.arcep.fr/la-regulation/grands-dossiers-internet-et-numerique/lipv6/statistiques-ipv6.html
Ces statistiques permettent de suivre le taux d’accès à internet proposant de l’IPv6 par pays, mais aussi le positionnement relatif des pays entre eux. Un pays dont le taux d’IPv6 est stable va voir son positionnement chuter vis-à-vis des pays qui progressent.
L'Arcep encourage tous les acteurs à maintenir leurs efforts, en effet, l'épuisement progressif des adresses IPv4 rend nécessaire une transition complète de l’ensemble de l’écosystème internet vers IPv6 à moyen terme. Du fait de la complexité actuelle d’internet, la migration d’IPv4 vers IPv6 ne peut être effectuée brutalement en un seul jour. Elle se réalise donc progressivement, d’abord en parallèle d’IPv4 (phase de cohabitation), puis, quand tous les acteurs auront migré, en remplacement total d’IPv4 (phase d’extinction).