Paris, le 21 juillet 2000
Le Collège de l’Autorité de régulation des télécommunications a pris acte des décisions des sociétés Siris et Completel de finalement renoncer au bénéfice des autorisations qu’elles avaient sollicitées pour devenir opérateurs d’une boucle locale radio en région.
La société Siris (filiale à 100 % de Deutsche Telekom), candidate sur l’ensemble des régions, a considéré que deux d’entre elles (Corse et Auvergne) n’étaient pas, pour elle, un objectif suffisant.
La société Completel, qui n’était pour sa part candidate qu’au niveau régional et qui à l’issue de la procédure de sélection pouvait obtenir une licence dans quatre régions (Auvergne, Corse, Franche-Comté et Limousin), a préféré retirer ses candidatures, considérant notamment que les objectifs de couverture qu’elle avait présentés pour ces régions n’étaient pas finalement compatibles avec ses prévisions financières.
L’Autorité tient d’abord à rappeler que les deux opérateurs qui vont être bénéficiaires d’une licence nationale de boucle locale radio (FirstMark et Fortel) ont des engagements de couverture qui leur imposent d’être présents dans toutes les régions métropolitaines. Ceci veut dire que chaque région métropolitaine bénéficiera au moins des services de deux opérateurs de boucle locale radio. D’ores et déjà dix-huit régions vont bénéficier de quatre opérateurs de boucle locale radio, deux autres régions de trois.
L’Autorité rappelle comme prévu et annoncé, qu’elle procédera prochainement à un nouvel appel à candidature pour deux licences de boucle locale radio régionales en Auvergne et en Corse ainsi que pour une en Franche-Comté et en Limousin. Ainsi dans ces régions, si des opérateurs le souhaitent, il pourra y avoir au côté des deux opérateurs nationaux de boucle locale radio deux opérateurs régionaux complémentaires.
L’Autorité ne doute pas que des candidats répondront à ce nouvel appel à candidature.
Ce nouvel appel à candidatures montrera bien, s’il en était besoin, ce que fût pour l’Autorité le souci d’aménagement du territoire en offrant dans chaque région de métropole la même quantité de fréquence, de telle sorte qu’il n’y ait pas d’inégalité dans les capacités mises à disposition de chacune des régions.