La loi Bichet prévoit la mise en place par l’Arcep d’un mécanisme, couramment appelé « péréquation », qui consiste à répartir entre toutes les entreprises de presse qui recourent à la distribution groupée pour les journaux et publications périodiques qu'elles éditent, en vue de leur vente au public, les coûts spécifiques et ne pouvant être évités induits par la distribution des quotidiens.
Les règles de calcul du mécanisme de péréquation entre entreprises de presse ont été adoptées en novembre 2021, par une décision[1] de l’Arcep faisant suite aux travaux de modélisation menés depuis 2020 et aux contributions des acteurs aux deux consultations publiques menées par l’Autorité[2].
Le montant de péréquation s’élève à 8 291 649,38 € pour l’année 2022
Dans sa décision publiée ce jour, l’Arcep détermine le montant de péréquation pour la période allant de janvier à décembre 2022. Celui-ci s’élève à 8 291 649,38 €. La décision précise également le montant des régularisations à effectuer auprès des éditeurs sur la période.
Le taux d’acompte mensuel est fixé à 0,70 % des ventes montant fort pour la période novembre 2023 – octobre 2024
Dans sa décision, l’Arcep fixe l’acompte provisionnel mensuel, pour la période de novembre 2023 à octobre 2024, à 0,70 % des ventes montants forts du mois précédent des titres de presse distribués en France métropolitaine et en outre-mer, pour le compte d’entreprises de presse qui recourent à la distribution groupée pour les journaux et publications périodiques, y compris l’import et les encyclopédies, qu’elles éditent, en vue de leur vente au public.
Document associé :
[1] Décision n° 2021-2531 de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse en date du 25 novembre 2021 établissant les règles de calcul du mécanisme de péréquation entre entreprises de presse prises en application du 3° de l’article 18 de la loi n° 47-585 modifiée (dite loi Bichet)