Paris, le 7 janvier 2011
La directive " service universel " modifiée par l'adoption du nouveau " paquet télécoms " du 25 novembre 2009, renforce de manière significative les garanties en faveur des personnes handicapées. Elles doivent, en effet, pouvoir bénéficier à la fois d'un accès et d'un choix équivalents à ceux dont bénéficient les autres utilisateurs de services de communications électroniques.
S'agissant des personnes déficientes auditives, la création de centres relais spécifiques devrait en principe contribuer à atteindre l'objectif d'équivalence assigné aux Etats membres, dès lors que ces centres ne seraient pas limités à la connexion aux services d'urgence et auraient des plages horaires d'ouverture suffisantes.
Grâce à l'étude qu'ils ont fait réaliser par le cabinet Advention Business Partners, l'ARCEP, l'AGEFIPH (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) et le FIPHFP (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) disposent désormais d'informations précises sur les besoins des personnes sourdes et malentendantes, le dimensionnement de la demande, ainsi que les coûts et enjeux liés à la mise en place de ces centres. L'étude comporte en outre des comparaisons internationales détaillées.
Dans un souci de transparence et d'information, l'ARCEP, l'AGEFIPH et le FIPHFP ont décidé de rendre publique cette étude. La méthodologie utilisée et les résultats obtenus relèvent de la seule responsabilité de son auteur et n'engagent donc ni l'Autorité, ni l'AGEFIPH, ni le FIPHFP.
Les documents associés
L'étude en téléchargement (pdf - 2.49Mo) (pdf - 1 Mo)