Après un premier cycle mené entre 2018 et 2020, l'Arcep relance son cycle de réflexion « L’Arcep et les réseaux du futur ».
L’Arcep s’entoure d’un nouveau comité scientifique pour alimenter ses réflexions sur les réseaux du futur
L’Arcep a réuni aujourd’hui son nouveau comité scientifique. Ses membres apporteront leur expertise afin de comprendre l'évolution possible des réseaux, sur un horizon de 5 à 10 ans. Quels formats les réseaux du futur pourraient-ils adopter ? Quelles en seront les incidences sur le métier de régulateur de l’Arcep ? Quels pourraient être les nouveaux acteurs ou l’évolution des modèles économiques dans les secteurs régulés par l’Autorité ?
L’objectif est de préparer l’Arcep aux futurs défis de la régulation des réseaux et d’orienter son action en conséquence.
En choisissant de s’entourer de personnalités issues des télécoms et d’autres secteurs d’activités, avec des profils techniques, mais aussi économiques et sociologiques, l’Arcep souhaite élargir les points de vue au-delà de la pure expertise technique.
En parallèle des réunions avec le comité scientifique, l'Arcep prévoit également de mener des échanges avec une diversité d'acteurs : opérateurs, équipementiers, fournisseurs de services, acteurs d'internet, académiques, etc.
L’Arcep restituera ces travaux et ces réflexions en produisant des notes thématiques, accessibles à tous, afin d’éclairer le débat public.
Deux premières thématiques identifiées : la place de l’informatique dans les réseaux télécoms et la résilience des réseaux.
Les premiers échanges du comité scientifique de «L’Arcep et les réseaux du futur » ont porté sur :
- la place de l’informatique dans les réseaux télécom : avec la virtualisation des réseaux, le recours au cloud computing et l’ouverture des applications et des interfaces via les APIs, comment les métiers des opérateurs vont-ils évoluer ? Les offres de services des opérateurs vont-elles se transformer pour accompagner ces évolutions et comment ? Avec quelle incidence pour les clients particuliers ou entreprises ?
- La résilience des réseaux : avec la multiplication des nouveaux acteurs impliqués dans la fourniture du service, les changements technologiques ou encore les enjeux liés au changement climatiques, comment les opérateurs peuvent-ils se préparer pour parer aux défaillances des réseaux ? Quels sont les points de vigilance pour éviter les pannes ?
D’autres thématiques seront retenues pour les prochains échanges.
Enfin, cette réflexion se veut « vivante » : l’Arcep invite tous ceux qui le souhaitent à s’approprier ces analyses et à lui envoyer des contributions sur reseaux-du-futur[a]arcep.fr