Paris, le 7 août 2009
En application de l’article 109-V de la loi de modernisation de l’économie (LME), qui demande à l’ARCEP de réaliser " un bilan global sur la couverture du territoire en téléphonie mobile, portant notamment sur les perspectives de résorption des zones non couvertes par tous les opérateurs de radiocommunications mobiles de deuxième génération", l’Autorité publie aujourd’hui un bilan de la couverture en téléphonie mobile de deuxième génération en France au 1er janvier 2009.
Ce bilan comprend notamment un atlas départemental présentant, département par département, y compris pour les départements et collectivités d’outre-mer, les cartes de couverture de chaque opérateur. Cet atlas contient également, pour chaque département ou collectivité, une carte représentant les zones où tous les opérateurs sont présents (" zones noires "), les zones où seulement une partie d’entre eux offrent leurs services (" zones grises "), ainsi que les zones non couvertes (" zones blanches ").
Ce rapport comprend en outre une analyse complète de la couverture mobile 2G en France. Après avoir présenté le référentiel méthodologique utilisé pour définir la notion de couverture, celui-ci fait un état des lieux de la couverture en téléphonie mobile de deuxième génération en France métropolitaine et dans les départements et collectivités d’outre-mer, et dresse ses perspectives d’extension dans les années qui viennent. Un point particulier est effectué concernant les zones blanches, les zones grises, et les axes de transport.
Le bilan montre qu’en métropole, environ 99,82% de la population est couverte par au moins un opérateur mobile, ce qui correspond à 97,7% de la surface du territoire. Le taux de zones blanches est ainsi évalué à 0,18% de la population, soit environ 100 000 habitants. De plus, 97,8% de la population est couverte par les trois opérateurs mobiles à la fois (zones noires).
Le taux de zones grises (un ou deux opérateurs présents, mais pas les trois) est quant à lui évalué à 2% de la population. Trois quarts de ces zones grises sont des zones à 2 opérateurs (soit 1,5% de la population) et un quart sont des zones à 1 opérateur (soit 0,49% de la population).
Ce rapport sera complété par un bilan de la couverture mobile de troisième génération (3G), qui sera publié par l’ARCEP à l’automne 2009.