Gardienne de la couverture 4G du territoire, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) veille à ce que les opérateurs respectent leurs engagements vis-à-vis des habitants des zones rurales. Questions à Sébastien Soriano, son président.
Quels sont les principes du « New Deal » mobile mis en place en juin 2018 ? Verra-t-on grâce à lui la disparition des zones blanches ?
Pendant des années, on a raisonné depuis Paris. L'État et les opérateurs ont défini des zones blanches et les ont progressivement résorbées. Du coup, on a annoncé trois ou quatre fois la fin des zones blanches en France. On a compris désormais qu'il fallait que ce soit les élus locaux qui définissent là où il faut du réseau. L'État garantit entre 600 et 800 sites par an, intégralement financés par les opérateurs de téléphonie. Ces derniers se sont engagés à investir plus de trois milliards d'euros dans les zones rurales. En échange, l'État a renouvelé les fréquences pour dix ans.
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Propos recueillis par Pierre-Laurent Flamen
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