La fin du réseau cuivre pour les réseaux fixes en France, l’extension de la fibre optique ou la généralisation de la 5G complète pour les mobiles sont autant de chantiers sur lesquels a planché, en 2023, la présidente de l’Arcep, l’Eurélienne, Laure de La Raudière.
L’ex-députée (Agir Ensemble) de la troisième circonscription d’Eure-et-Loir a été nommée, par Emmanuel Macron, à la présidence de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), le 27 janvier 2021. Conseillère départementale d’Eure-et-Loir (Illiers-Combray), Laure de La Raudière a été auditionnée, mercredi 15 novembre, par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, et son président, le député eurélien du groupe Renaissance, Guillaume Kasbarian. Pour L’Écho Républicain, elle revient sur son bilan 2023 à la tête de l’Arcep.
Quels étaient les gros dossiers sur lesquels vous avez planché au cours de l’année qui vient de s’achever ?
Nous avons travaillé sur un dossier historique de l’Arcep, celui de l’analyse du marché de gros d’accès haut débit (HD) et très haut débit (THD) à internet. Un de nos rôles, entre autres, est d’établir des règles s’imposant à Orange, sur son réseau cuivre, pour assurer une concurrence effective et loyale. L’Arcep a identifié quatre objectifs clés pour la période 2024-2028 : encadrer la fermeture du réseau cuivre ; assurer un niveau de qualité de service satisfaisant sur le réseau cuivre ; faciliter l’achèvement des déploiements de la fibre en garantissant un accès effectif aux infrastructures de génie civil (poteaux, conduites souterraines) ; et amplifier la dynamique concurrentielle sur le marché à destination des entreprises. Nous avons publié nos décisions mi-décembre. Un des éléments importants de ce travail a été la mise en place de règles pour encadrer la fermeture du réseau cuivre. Le projet d’Orange est de fermer ce réseau cuivre à l’horizon 2030.
Propos recueillis par Ahmed Taghza
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