Soutenue par les quotidiens, France Messagerie est née sur les décombres de Presstalis. L’Arcep, régulateur de la distribution de la presse, expose ses vues pour que le secteur reparte sur des bases saines.
LE FIGARO. - Durant la crise de Presstalis, l’Arcep, le régulateur de la distribution de la presse, a été très discret. Avez-vous été observateur ou acteur?
Sébastien SORIANO. - L’Arcep est légalement en charge de la distribution de la presse depuis octobre 2019. Dès cette date, il a fallu accompagner une situation de crise car Presstalis était en train de s’effondrer, en raison de l’accumulation de couches successives de petits arrangements entre les acteurs du secteur. Dans cette situation, l’Arcep a dû prendre des décisions difficiles et chirurgicales: maintenir le surcoût tarifaire de 2,25% et geler les transferts d’éditeurs entre messageries. Mais au plus fort de la crise, quand il a fallu intervenir financièrement pour soutenir ce secteur stratégique, il était logique que le gouvernement, via le Ciri et la DGMIC, soit le maître d’œuvre de la restructuration. S’il n’était pas lourdement intervenu, tout le système se serait effondré. Pour nous, la régulation de la distribution de la presse débute aujourd’hui !
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Propos recueillis par Enguérand Renault
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