Laure de La Raudière préside l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep). Un régulateur vigilant aux grands équilibres du système, et à la pérennité des acteurs.
Vous avez pris la présidence de l’Arcep il y a un peu plus de deux ans. Pourquoi avoir endossé cette mission ?
LAURE DELARAUDIÉRE: Je connaissais l'Arcep par mon parcours professionnel antérieur, et j’ai toujours eu une très bonne opinion de cette autorité et de son professionnalisme. J'ai travaillé au sein d'un opérateur de télécommunications, j'ai été associée dans une start-up du numérique, j'ai dirigé ma propre entreprise puis ai été députée pendant 14 ans, pendant lesquels je suivais particulièrement les sujets autour des enjeux numériques et des télécommunications. L'opportunité de présider l’Arcep m’apparaissait comme une suite logique à ma carrière. Je suis très heureuse et fière d'avoir été nommée par le président de la République.
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