Le 15 juillet 2019, l'Arcep a mis en consultation publique un projet de décision sur les modalités et conditions d'attribution des fréquences dans la bande cœur de la 5G (bande 3,4 - 3,8 GHz), en France métropolitaine. À la suite de cette consultation, l'Arcep a transmis au Gouvernement, le 21 novembre 2019, sa proposition de cahier des charges définitive. Cette dernière confirme l'approche retenue tout en procédant à des ajustements.
Le cahier des charges prévoit une première phase d'attribution permettant à quatre candidats maximum d'obtenir un bloc de fréquences, contre des engagements optionnels. La consultation publique interrogeait les acteurs sur la taille de ce bloc. Au vu des réponses apportées, l'Arcep a proposé de retenir une taille de bloc de 60 MHz. Le Gouvernement a privilégié une taille de bloc de 50 MHz pour atteindre les objectifs qu'il avait fixés. L'Arcep en a pris acte et lui a transmis une procédure en ce sens. Les fréquences restantes étant attribuées par blocs complémentaires de 10 MHz, aux enchères.
Le 17 décembre 2019, le Gouvernement a fait connaître les conditions financières de l'appel à candidatures, en particulier le prix de réserve, fixé par l’État à 2,17 milliards d’euros, permettant de lancer la procédure d'attribution des fréquences.
Le 17 décembre 2019, l’Arcep a rendu son avis au Gouvernement sur les modalités financières attachées à la procédure d’attribution. Les conditions permettant son lancement sont désormais réunies et l’Arcep se tient prête à l’organiser.
• Communiqué de presse du 17 décembre 2019 sur les modalités financières attachées à la procédure
• Communiqué de presse du 21 novembre 2019 sur les modalités d'attribution et d'obligations pour les candidats
• Communiqué de presse et consultation publique du 15 juillet 2019
Dans une lettre adressée à l’Arcep le 10 mai 2019, le Gouvernement a fixé les objectifs à poursuivre dans l’élaboration des attributions de fréquences pour la 5G :
• l’aménagement du territoire : au-delà de la désaturation des réseaux mobiles dans les zones les plus denses, le développement des services 5G devra bénéficier à tous les territoires ;
• la concurrence : les modalités de la procédure devront permettre à au moins quatre opérateurs d’être en capacité de fournir des services 5G dans de bonnes conditions tout en leur offrant des opportunités de différenciation ;
• l’innovation et les services pour les « verticales » : aucune fréquence ne sera a priori réservée aux « verticales », mais l’objectif est que des services leur soient fournis en prenant en compte leurs besoins, quelle que soit leur localisation ;
• les recettes : la procédure inclura un critère financier, avec un prix de réserve fixé par le gouvernement.